mardi 18 décembre 2012

Bernard-Marie Koltès PROLOGUE


En guise de pensée aux étudiants en master.
Cet incipit de Prologue pourrait servir à étayer notre réflexion sur les thèmes développés par Koltès dans La Nuit juste avant les forêts : rencontre (im)probable, hostilité croissante du monde et des choses et solitude irrémédiable.

2 commentaires:

Djawhar a dit…

Je pense que dès qu’on cite un écrivain, un artiste, un penseur dans un cours ou dans un débat,ou dans un livre, ou dans un blog, on lui rend, qu’on le veuille ou non, exemplairement hommage.
Avec votre pensée "magistrale" pour vos étudiants en master qui doivent sans doute, avec votre cours sur Koltès, avoir saisi dans tous ses sens et dans ses moindres détails ce théâtre de la négativité radicale ou cet antithéâtre qui vient chambouler les formes et les thématiques anciennes, vous célébrez à votre façon cet écrivain réformiste dramatique contemporain que sa mort même est venue l’inscrire dans le malaise le plus terrible de son temps.
Merci pour B-M.Koltès qui œuvrait pour la réhabilitation de la dignité de l’homme, de tout homme , de l'homme tout court, et mettait à nu, dans tout son étalement, le sens décortiqué du terme "tragédie".
Sur votre blog, cher ami, il n’ya pas que les seniors qui trouvent leur compte mais aussi les juniors et même, peut-être, les cadets (à ceux-là il faudrait quand même, pour y avoir accès, ajouter un QI élevé) et je trouve cela génial. Ici, c’est l’université à longueur d’année.

Mokhtar El Amraoui a dit…

Une leçon d'écriture de l'essentiel sans fioritures! Dire le maximum avec le minimum. Parmi les rares textes que je prendrais avec moi, en cas de voyage sans retour.
@ Djawhar
Je suis tout à fait d'accord avec toi à propos de ce que tu dis sur le maestro Jalel!