jeudi 14 février 2013

Rien ne nous empêchera d'aimer


Parce que rien, absolument rien, ne nous empêchera d'écrire de la poésie, d'aimer, d'écrire des poèmes d'amour, de faire la fête, de fêter la Saint-Valentin, parce qu'aucune peine ni aucune fête ne nous sont étrangères. Parce que rien ne nous empêchera de nous enivrer, voici quelques vers :  
À tes yeux je suis comme un nouveau-né
Je n’ai nulle blessure nulle peine
Je sais rire, désirer, faire rire.

Je peux tout oublier, ne rien garder
Hormis le matin des lèvres offertes
Mon radeau et mon ivresse, ma source
Et ma grande peur des dernières grêles
Mon grand matin de jade et de violettes.
Le Bernin : Apollon et Daphné

4 commentaires:

giuliko a dit…

YYESS !

« Au printemps, je vais quelques fois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin, je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien. »

Omar Khayyam

Djawhar a dit…

Un seul mot : SUBLIME !

christiane a dit…

Merci, Jalel. Mais le plus beau visage n'est-il pas celui où la douleur peut se lier au sourire de tendresse ?

Anonyme a dit…

Magnifique !
(NicoleA)